Religiousness and lifestyles : a sociological study of slovak families

Abstract

Dans le chapitre « Cohabitation. An informal Lifestyle » (Cohabitation. Un style de vie informel), nous abordons le thème concernant un phénomène social qui est de plus en plus commun, c’est‑à‑dire la vie en cohabitation. Cette forme informelle et alternative de la vie familiale devient de plus en plus commune et de plus en plus souvent choisie, notamment par la jeune génération. Les résultats des études empiriques que l’on a menées ont démontré que selon les personnes sondées les unions de fait (sous forme de cohabitation) ne constituent pas une forme concurrentielle de vie familiale par rapport au mariage. Les personnes sondées trouvaient aussi que les couples vivant sous forme de cohabitation sont capables de créer des conditions favorables au développement de leurs enfants et, par là, à une famille heureuse. Ces personnes étaient également enclines à attribuer les droits d’adoption aux couples vivant sous forme d’unions libres. Dans la conclusion du chapitre « Trust as a Value of Family Life » (Confiance comme valeur de la vie familiale), nous dirigeons notre attention entre autres sur le fait que le modèle pratique de la famille slovaque (dans le Pays de Nitra) est construit sur des relations émotionnellement fortes entre la mère et l’enfant/les enfants. Ce phénomène est déjà remarqué dans la génération des parents et, grâce à la socialisation familiale et l’éducation, il s’inscrit de façon dynamique dans les pratiques familiales de la génération des jeunes. Ce sont avant tout les femmes qui sont les dépositaires de la confiance sociale. Elles sont aussi les gardiennes de liens entre les générations et les confidentes des affaires difficiles. La culture de confiance en famille est édifiée autour de la mère. La confiance a le visage de la femme. Les résultats des études empiriques, présentés dans le chapitre « Religiosity. An Intergenerational Perspective » (Religiosité. Une perspective intergénérationnelle), permettent d’avancer la thèse concernant le fossé entre les générations (angl. generation gap), se manifestant de façon nette dans la transmission de la culture religieuse entre les générations. En plus, on observe clairement les manifestations de la rupture de la culture religieuse entre les générations. La génération des élèves participe décidément plus rarement aux pratiques religieuses, elle déclare que ses affiliations ecclésiastiques sont plus faibles et se caractérise par une sensibilité religieuse qui est moins intensive que celle de la génération de leurs parents. Les similitudes intergénérationnelles concernant les façons déclarées de participer occasionnellement à la vie des Églises (pratiques qui n’ont lieu qu’une fois), ainsi que les attitudes indiquant le retirement individuel de la vie des communautés religieuses constituent une dérogation à ce principe. Les jeunes et les parents expriment leur conviction à propos de la continuité intergénérationnelle de la transmission de la culture religieuse, ce qui est difficile à confirmer à la lumière des résultats des recherches que l’on présente. La façade de religiosité construite et maintenue dans les visions des élèves et de leurs parents voile les fissures et les déficits existant dans le modèle de la culture slovaque – présentés dans nos études – concernant la socialisation religieuse dans la transmission intergénérationnelle d’attitudes et de comportements religieux. Le chapitre « Patterns of Everyday Life Characterizing Christina Families in the Nitra Regions » (Le modèle de la vie quotidienne des familles chrétiennes dans la région de Nitra) constitue une tentative de reproduire les rythmes quotidiens de la vie des familles dans le Pays de Nitra. C’est notamment la problématique concernant les modèles culturels exprimant les aspects choisis du fonctionnement social des structures familiales qui y est particulièrement accentuée. Les familles examinées sont unies par des liens forts, fondés sur la solidarité et la confiance. Dans la majeure partie des cas, c’est le mariage religieusement sanctionné – dont le but est d’élever des enfants – qui est leur quintessence. Les données recueillies démontrent que parmi les familles examinées domine le modèle « d’égal à égal » – les deux parents s’engagent d’une manière égale à assurer la stabilité financière de la famille et s’occupent du ménage et élèvent les enfants. C’est en même temps le modèle qui est considéré comme le meilleur par les personnes sondées. Les études démontrent à la fois que les personnes sondées accentuent plus fortement le rôle des hommes – pères – dans le cadre de la réalisation des fonctions instrumentales, tandis qu’aux femmes – mères – on attribue le plus souvent l’exécution des tâches à caractère expressif. Les données recueillies démontrent un engagement assez considérable des enfants dans la réalisation des tâches résultant de l’existence quotidienne des familles, ce qui favorise la construction du sentiment de communion avec les proches et de la responsabilité pour eux.